S’accepter et accepter son hypersensibilité
Qu’est-ce qui nous permet d’être heureux, d’envisager et de réussir le changement ? Qu’est-ce qui nous permet de résister face aux coups durs et d’avancer ?
L’acceptation de soi et de la réalité comme elle est à chaque moment.
Comme a bien dit Carl Gustav Jung “ce à quoi on résiste, persiste.”
S’opposer, être dans le déni, se culpabiliser et se comporter en victime augmente notre souffrance, nous affaiblit, détourne notre attention et notre énergie de toute possibilité de changement, et, en fin de compte, renforce ce que nous refusons d’accepter.
Refuser les limites que l’hypersensibilité impose ne fait que les amplifier et empêche l’expression des dons et qualités qu’elle octroie.
Acceptation de soi : une définition
Avoir un regard lucide et bienveillant sur soi, sur ses capacités, sur son corps, sur son passé. Envisager le futur avec un certain optimisme.
S’accepter inconditionnellement, c’est-à-dire :
• Accepter aussi bien les facettes positives que les négatives.
• Accepter les faiblesses et les limites
• Faire preuve de compassion envers soi (et les autres)
Signes que vous ne vous acceptez pas :
• Vous vous critiquez/blâmez beaucoup
• Vous minimisez vos qualités et vos points forts, vous vous acharnez à changer vos faiblesses
• Vous aimeriez et/ou vous essayez d’être quelqu’un d’autre
• Vous détestez votre différence
• Vous n’essayez même plus de satisfaire vos besoins
• Vous essayez tout le temps d’être comme les autres
• Vous vous comportez en victime
• Vous vous apitoyez sur votre sort
Comment l’acceptation (ou la non-acceptation) de soi se développe-t-elle ?
Les enfants, qui jusqu’à l’âge de huit ans n’ont pas encore la notion claire de soi comme entité séparée, ne peuvent s’accepter qu’en fonction de l’acceptation qu’ils reçoivent de leurs parents et éducateurs.
C’est donc dans le regard et le ton de la voix des parents d’abord, et à travers leurs mots plus tard que les enfants comprennent qu’ils sont aimables et aimés, acceptables et acceptés.
Bien trop souvent, malheureusement, les parents sont incapables ou pas suffisamment impliqués pour leur faire comprendre qu’ils sont acceptables quel que soit leur comportement.
Au contraire, l’attitude et les mots de parents qui confondent l’enfant et son comportement (Tu es méchant !… Bravo ! Tu es le meilleur) laissent les petits dans la confusion et l’ambivalence.
Les messages négatifs répétés des parents, des autres figures parentales, des éducateurs et, plus tard des copains, les étiquettes (chochotte, nul, bébé…) et les moqueries sont de la maltraitance émotionnelle et posent les fondations de la non-acceptation de soi, voire de la détestation de soi.
L’acceptation de soi en pratique :
• Accepter ses émotions
• Accepter les sensations et les manifestations de notre corps
• Accepter les limites de notre corps
• Accepter la réaction et les choix des autres
• Faire le deuil de la perfection
Les bénéfices :
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+ d’apaisement
+ de sérénité
+ à l’écoute de ses besoins physiques et émotionnels
+ d’autonomie
+ d’indépendance
+ de motivation
+ de confiance,
+ de tranquillité,
+ d’enthousiasme,
+ de satisfaction
+ de compassion pour les autres
+ d’acceptation des autres
+ d’ouverture aux autres
+ de productivité
+ d’efficacité
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– de surstimulation
– d’hyperexcitation
– de stress
– de risques de dépression
– de risques de burn-out
– besoin de l’approbation des autres
– besoin de la reconnaissance des autres
– de sentiment d’infériorité
– de fatigue
– de pensées négatives
– de ruminations
– de perfectionnisme
– d’auto-sabotage
– de victimisation
– de somatisation
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Etats d’esprit et pratiques propices à l’acceptation de soi :
- Mes erreurs ne me définissent pas : elles me construisent
- Je suis un éternel débutant : je ne suis pas intéressé par ce que je sais ou suis sensé savoir. Je me concentre sur ce que je suis en train d’apprendre et sur ce que cela m’apportera.
- Nous faisons et nous avons fait de notre mieux avec les moyens et les connaissances à notre disposition : avoir fait des erreurs ne nous définit pas ni ne nous condamne à les répéter.
- J’arrête de me blâmer et je développe un dialogue intérieur positif et encourageant.
- Je me donne la permission de :
- Faire des erreurs
- Ne pas avoir envie
- Avoir des émotions (de tout genre)
- Changer d’avis
- Dire non
Exercices et comportements qui favorisent l’acceptation de soi :
Faire des erreurs exprès et voir ce qu’elles nous apprennent
Être dans le moment présent
Cesser de se comparer aux autres
Se donner des objectifs réalistes
Célébrer ses réussites
S’éloigner des personnes négatives et chercher le contact avec les personnes qui nous inspirent et nous encouragent
Le coaching et la sophrologie apportent un soutien déterminant pour accéder à l’acceptation de soi, grâce à des outils efficaces et personnalisables.
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